Monsieur Robert Coutu

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dimanche 19 août 2007

Le torchon brûle entre le maire et le directeur de Montréal-Est

par Vincent Lanctôt

Absent depuis le 20 septembre 2006, le directeur de la Ville de Montréal-Est, André Billette, est en conflit avec le maire Yvon Labrosse. Une audience devant la Commission des relations du travail (CRT) est d’ailleurs prévue le 21 août à ce sujet.

Selon les informations obtenues par le journal La Presse, André Billette a quitté ses foncions en septembre dernier en raison d’un congé de maladie. En mars 2007, son médecin lui aurait prescrit un retour progressif au travail, mais le maire de Montréal-Est l’aurait avisé de ne pas se représenter au travail. Depuis ce temps, le directeur de la Ville reçoit son salaire régulier, de même que son allocation voiture.Lors de la dernière séance du conseil de ville, Yvon Labrosse a déclaré ne plus vouloir de M. Billette : « Il y avait des problèmes avec lui, de l’ouvrage qu’il ne pouvait pas faire, alors c’était difficile, il fallait le talonner tout le temps. »

Conseiller indépendant au conseil, Robert Coutu espère pour sa part que la situation se règlera rapidement, notamment en raison des coûts engendrés par la suspension de M. Billette. « Je ne suis pas au courant de tout, je ne suis pas là tout le temps. Ça se passe entre le maire et le directeur de la Ville. Mais entre-temps, j’aimerais qu’il reste, car on ne m’a pas convaincu qu’il méritait de ne plus travailler pour la Ville », a-t-il souligné.

Au cours des derniers mois, une « plainte de suspension ou de diminution de traitement » a été déposée à la CRT. Le dossier fera l’objet d’une audience le 21 août.Directeur des travaux publics de la Ville de Montréal-Est de 1996 à 2001, André Billette a occupé un poste de directeur Aqueduc et égouts durant la période de la fusion montréalaise, de 2001 à 2003. En 2004, le comité de transition a confié à M. Billette la tâche de réorganiser la Ville de Montréal-Est en prévision de la défusion, le 1er janvier 2006. André Billette est directeur général de la Ville depuis la défusion.

samedi 4 août 2007

110 000$ pour rester chez lui à Montréal-Est

Le samedi 04 août 2007
Éric Clément
En conflit avec le maire Yvon Labrosse, le directeur général de Montréal-Est, André Billette, est absent de l'hôtel de ville depuis le 20 septembre 2006 mais reçoit toujours son salaire, 110 000$ par année, et son allocation de voiture, a appris La Presse.
Directeur des travaux publics à Montréal-Est de 1996 à 2001 puis directeur Aqueduc et égouts à la Ville de Montréal de 2001 à 2003, André Billette s'est vu confier la réorganisation de Montréal-Est en 2004 par le comité de transition puis est devenu directeur général de la ville défusionnée le 1er janvier 2006.Neuf mois plus tard, le maire et son directeur général ne s'entendent plus. André Billette part en congé de maladie. Puis, début mars, son médecin lui prescrit un retour progressif au travail: deux jours par semaine au début. Mais le 5 mars, le maire Labrosse interdit au directeur général de revenir à son poste, l'avisant qu'il en est «dispensé» mais qu'il recevra son «salaire régulier et autres avantages reliés à (son) emploi, incluant l'allocation voiture».Le 23 avril, M. Billette écrit au maire pour lui dire que, s'il ne veut pas qu'il revienne, il pourrait au moins faire du «télétravail» et accomplir des tâches depuis son domicile. Il demande au maire de bien vouloir lui installer une connexion informatique afin d'être relié en permanence à la mairie. Il veut aussi qu'on lui apporte un télécopieur et une imprimante, et que «les membres de l'équipe de gestion soient équipés de caméra numérique afin de faire des rencontres par l'intermédiaire de vidéoconférences».Le 3 mai, le maire demande à M. Billette que son avocat entreprenne «la négociation qui s'impose», afin qu'il quitte définitivement son poste. Selon M. Labrosse, «la majorité du conseil» estime qu'il n'est plus en mesure d'exercer la fonction de directeur général. Le même jour, M. Billette répond aux «membres du conseil municipale (sic)» avec cette phrase: «Est-ce en ma capacité physique ou ma capacité mentale ou ma performance questionnable pour accomplir cette fonction» (sic).Le 16 juillet, à la réunion du conseil municipal, Yvon Labrosse a dit au public qu'il ne «voulait plus» de M. Billette car «il y avait des problèmes avec lui, de l'ouvrage qu'il ne pouvait pas faire, alors c'était difficile, il fallait le talonner tout le temps».Le 24 mai, l'avocat d'André Billette a avisé la Ville que son client réclamait, compte tenu de plusieurs règles de rémunération, un salaire de 125 074$ rétroactivement au 1er janvier 2006.

Fin du contrat

Le maire a répliqué la semaine dernière en informant M. Billette que son contrat prendrait fin le 31 décembre prochain. Mais M. Billette a répondu en sommant la Ville de «rétracter sa menace de mettre fin à son contrat de travail», une décision illégale selon lui. Les deux parties se retrouveront le 21 août devant la Commission des relations du travail.M. Billette n'a pas souhaité commenter cette affaire. Par contre, les conseillers de l'opposition, Robert Coutu et Roger Lachapelle, ont dit à La Presse leur mécontentement de voir perdurer cette situation, «qui coûte cher à la Ville de Montréal-Est».

Pour joindre notre journaliste: eric.clement@lapresse.ca

vendredi 3 août 2007

Les travailleurs de Xstrata mettront fin à leur grève

Après plus d'un mois de grève, les 430 travailleurs de l'Affinerie CCR appartenant à Xstrata Cuivre, dans l'est de Montréal, ont entériné dans une proportion de 73% l'entente de principe conclue la fin de semaine dernière par leur comité de négociation.
Les travailleurs de l'usine CCR avaient déclenché la grève le 11 juin dernier. Le retour au travail se fera de façon progressive au cours des prochains jours, a indiqué mercredi le syndicat dans un communiqué.
Le nouveau contrat de travail, d'une durée de trois ans, prévoit des hausses salariales de 6%.
Le comité de négociation est «particulièrement fier» des gains obtenus pour le régime de retraite des travailleurs, a souligné le président du syndicat, Denis Matteau.
Ces négociations ont aussi permis d'améliorer le régime des syndiqués qui sont déjà à la retraite.