par Mariève Tremblay
Article mis en ligne le 27 février 2009 à 15:00
Un registre devait être ouvert le 16 février dernier en lien avec le projet de ressource alternative de la Société Emmanuel-Grégoire sur un terrain appartenant à la Ville de Montréal-Est. Par contre, les citoyens qui désiraient signer ce registre se sont cognés le nez à une porte close, puisqu'un document signé par 136 citoyens et remis au greffier le vendredi précédent a rendu caduque la procédure entamée.
Selon l'article 532 de la Loi sur les élections et les référendums dans les municipalités, la procédure d'enregistrement s'applique pour déterminer la tenue d'un scrutin référendaire, sauf si une majorité de personnes habiles à voter renoncent à la tenue du scrutin en transmettant au greffier un avis signé par elles avant le premier jour d'accessibilité au registre. « Dans le cas qui nous concerne, j'ai reçu la pétition à temps et plus de 50 % des 221 personnes habiles à voter l'avaient signée. Le règlement faisant l'objet du référendum est donc automatiquement réputé approuvé par eux », explique Roch Sergerie, greffier.
Le maire de Montréal-Est, Yvon Labrosse, a fait savoir par voie de communiqué qu'il était très heureux du dénouement de l'histoire. « Je dénonce toutes les tentatives de désinformation d’un petit groupe d’individus qui, égoïstement, tentait de bloquer ce projet que la majorité des citoyens et des organismes de l’est de Montréal recommandait et approuvait! »
On peut également y lire qu'il s'est impliqué sur le terrain avec quelques conseillers municipaux. « Je me suis rendu compte que des gens ont tenté de faire peur à nos citoyens en diffusant des mensonges et des informations trompeuses par intérêt personnel. Une fois bien expliqué, ce projet a rallié notre population et est devenu rassembleur pour notre communauté. »
Le principal individu concerné dans ce dossier, Carl Veilleux, l'un des promoteurs du projet, s'est aussi dit satisfait des derniers événements. « C'est une bonne nouvelle pour la société. Nous avons toujours cru en notre projet et en ses bienfaits pour la population de Montréal-Est. En plus, nous avons reçu un appui important des citoyens de la ville. Nous allons enfin pouvoir aller de l'avant avec l'acquisition du terrain », conclut-il.
Monsieur Robert Coutu
mardi 17 mars 2009
PTT Poly Canada cesse ses opérations
La société PTT Poly Canada a annoncé, le 3 mars, la cessation définitive des opérations de son usine de l'avenue Broadway, à Montréal-Est.
Par le biais d'un communiqué, PTT Poly Canada a indiqué « qu'en raison de la surcapacité de l'industrie du polymère et de la décroissance de l'industrie nord-américaine du tapis, l'entreprise n'a jamais pu atteindre la rentabilité. Malgré un intérêt marqué des marchés asiatiques pour le PTT (polytriméthylène téréphtalate), il n'a pas été possible pour Poly Canada de pallier la baisse de la demande ».
Considérant les projections financières à long terme, les commanditaires de l'entreprise, Shell Chemicals Canada Ltée. et la Société générale de financement du Québec (SGF), ont consenti à cette décision. Il a été impossible de trouver un acheteur pour l'entreprise ou une solution permettant d'assurer sa profitabilité.
Construite en 2002, PTT Poly Canada a amorcé ses opérations en 2004. Il s'agissait de la première usine commerciale utilisant la technologie de polymérisation en continu de PTT.
L'entreprise offrira son soutien aux employés affectés durant cette période de transition et leur versera une indemnité conforme aux lois du travail et aux standards de l'industrie. Les installations seront préservées jusqu'à leur fermeture.
Par le biais d'un communiqué, PTT Poly Canada a indiqué « qu'en raison de la surcapacité de l'industrie du polymère et de la décroissance de l'industrie nord-américaine du tapis, l'entreprise n'a jamais pu atteindre la rentabilité. Malgré un intérêt marqué des marchés asiatiques pour le PTT (polytriméthylène téréphtalate), il n'a pas été possible pour Poly Canada de pallier la baisse de la demande ».
Considérant les projections financières à long terme, les commanditaires de l'entreprise, Shell Chemicals Canada Ltée. et la Société générale de financement du Québec (SGF), ont consenti à cette décision. Il a été impossible de trouver un acheteur pour l'entreprise ou une solution permettant d'assurer sa profitabilité.
Construite en 2002, PTT Poly Canada a amorcé ses opérations en 2004. Il s'agissait de la première usine commerciale utilisant la technologie de polymérisation en continu de PTT.
L'entreprise offrira son soutien aux employés affectés durant cette période de transition et leur versera une indemnité conforme aux lois du travail et aux standards de l'industrie. Les installations seront préservées jusqu'à leur fermeture.
S'abonner à :
Messages (Atom)