Monsieur Robert Coutu

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samedi 29 novembre 2008

Une initiative locale interdite par la STM

Éric ClémentLa Presse

La Société de transport de Montréal (STM) a forcé la Ville de Montréal-Est à mettre fin, vendredi, au service de navette gratuit qui permettait à ses citoyens de se rendre à la station de métro Honoré-Beaugrand.
L'histoire a été rendue publique jeudi par Alanah Heffez sur le blogue collectif bilingue Spacing Montreal (spacingmontreal.ca), spécialisé dans les questions urbaines.

Le maire de Montréal-Est, Yvon Labrosse, a dit à La Presse jeudi que les citoyens de sa municipalité attendaient l'autobus trop longtemps «parce des gens de l'extérieur de l'île de Montréal prennent l'autobus au bout de l'île». «Quand les autobus passaient chez nous, ils étaient pleins et ne s'arrêtaient même pas», dit-il. Son administration a donc pris l'initiative de créer ce système de navette le 17 novembre dernier.
Conduite par un col bleu de Montréal-Est, la navette faisait deux voyages au métro Honoré-Beaugrand chaque matin. Elle faisait neuf arrêts sur le même trajet que l'autobus 86 de la STM, raconte le site Spacing Montreal. De 20 à 30 personnes par jour utilisaient ce service.
Mise en courant par ses chauffeurs, la STM (dont un avocat) a rencontré l'administration municipale mercredi afin de l'informer que ce service n'était pas légal. D'après sa loi constitutive, la STM est le transporteur public exclusif dans l'île de Montréal, dit Isabelle Tremblay, porte-parole de la STM. Si la Ville de Montréal-Est veut assurer ce genre de service, elle doit à tout le moins réclamer un permis spécial à la Commission des transports du Québec (CTQ).
«C'était pourtant tellement simple de procéder comme ça, dit le maire Labrosse. On avait un autobus qui ne servait à rien et des employés qui sont payés à travailler. Ça allait très bien. On avait 40 personnes qui avaient demandé à prendre l'autobus. Là, on va être obligé de leur dire qu'on ne peut pas.»
Le maire estime que sa navette ne concurrençait pas le service de la STM mais qu'elle était complémentaire. Il espère que la STM augmentera le nombre d'autobus sur la ligne 86 afin de mieux servir ses concitoyens. Sinon, dit-il, il demandera un permis spécial à la CTQ.
La STM dit qu'elle n'avait pas été avisée du manque de service dans l'est de l'île. «On va regarder ce qu'on peut faire dès la semaine prochaine afin d'améliorer le service», a indiqué Mme Tremblay.


" Monsieur le maire, l'idée de mieux servir nos citoyens en améliorant le service de transport public est de la responsabilité exclusive de la STM. Cette initiative locale est pourtant illégale et plusieurs personnes de votre entourage le savait très bien. Je me demande encore pourquoi cette idée n'a pas été soumise avant à tous les membres du conseil et de votre administration ? Quels ont été les vraies démarches prises avec toutes les informations pertinentes à ce dossier qui a donné lieu à cette prise de décision ? Pourriez-vous bien m'expliquer votre affirmation dans le journal à savoir pourquoi maintenant "..on avait un autobus qui ne servait à rien et des employés qui sont payés à travailler..." ?

Il est important de respecter et travailler en étroite collaboration avec les gens qui sont concernés dans leur champ de compétence. J'espère sincèrement que la STM sera en mesure d'offrir et d'améliorer le service à toute la population de l'est de la ville avec les différents intervenants prochainement. Malheureusement, les citoyens doivent accepter qu'on veut et on peut les aider mais nous n'avons pas le droit d'une telle initiative locale.

Voilà un autre bel exemple de votre type de gestion excercé sans informer tous vos conseillers, collaborateurs et les principaux membres de votre administration. Je tiens à vous rappeler que vous ai demandé verbalement le 17 novembre dernier si vous aviez contacté la STM et vous m'avez bien répondu qu'il ont refusé la demande. Selon l'article de M. Éric Clément; "la STM dit qu'elle n'avait pas été avisée du manque de service dans l'est de l'île."


mardi 18 novembre 2008

Une coalition de gens d'affaires réclame la fin du conflit à Petro-Canada

La Presse Canadienne
Mise à jour 17/11/2008 14h26

MONTREAL _ Des gens d'affaires de l'est de Montréal réclament la fin du conflit de travail qui touche la raffinerie de Petro-Canada dans l'est de la ville.
Il y a un an, jour pour jour, la pétrolière imposait un lock-out aux 260 travailleurs de sa raffinerie de Pointe-aux-Trembles, après un vote de grève de ses employés.
Les gens d'affaires, issus surtout de l'industrie de la construction, ont formé la Coalition pour les 4000 emplois de l'Est de Montréal pour faire valoir leur point de vue. Le président de la coalition, Louis-Pierre Lafortune, estime qu'en ces temps de crise financière mondiale, le Québec n'a pas les moyens de mettre sur la glace plus longtemps un projet de développement économique d'un milliard de dollars, créant 4000 emplois directs et indirects.
La colaition souligne que Petro-Canada envisage depuis un certain temps déjà de construire une nouvelle unité de transformation des pétroles bruts lourds à sa raffinerie de l'Est de Montréal. La coalition soutient que le conflit empêche les travaux de débuter.
Une lettre signée par les membres de la coalition a été envoyée aux deux parties afin de leur faire connaître les demandes du groupe. La coalition sollicite aussi une rencontre dans les prochains jours.
Les négociations chez Petro-Canada ont achoppé en décembre dernier avec le Syndicat canadien des communications, de l'énergie et du papier (SCEP-FTQ) qui représente les 260 employés en lock-out de Pointe-aux-Trembles.
Selon le syndicat, la pétrolière exigerait des concessions majeures sur des acquis syndicaux, la formation de la main-d'oeuvre et en matière de santé et sécurité. Il allègue que Petro-Canada refuse aussi de respecter le règlement modèle négocié dans le secteur de la pétrochimie au Canada.

vendredi 14 novembre 2008

Moins de pancartes pour un environnement meilleur

La candidate du Parti québécois dans la circonscription de Pointe-aux-Trembles, Nicole Léger, a indiqué que le nombre de pancartes électorales utilisées dans le cadre de la campagne sera diminué du tiers. En effet, elle a été sensible aux propos de citoyens préoccupés par leur grand nombre lors de l’élection partielle.
Source de pollution environnementale et visuelle, les pancartes électorales sont omniprésentes à Pointe-aux-Trembles et à Montréal-Est depuis quelques années. En effet, depuis le début de l’année 2008, les résidents de la circonscription viennent d’être conviés à une troisième élection (quatrième dans le cas de citoyens du district 6, à Montréal-Est).« Avant même de penser au recyclage, il est préférable de réduire la consommation à la source. En diminuant le nombre de pancartes électorales, nous agissons concrètement pour l’environnement. Nous avons même songé à les éliminer complètement, mais je dois reconnaître qu’il s’agit d’un passage obligé et que pour certains citoyens, c’est un outil qui les aide à faire leur choix », a souligné la députée sortante.En plus de réduire la consommation à la source, la candidate du Parti québécois distribuera, à la fin de la campagne, les pancartes électorales aux organismes, aux écoles ainsi qu’aux centres de la petite enfance du quartier qui le désirent. « Au fil des élections, c’est devenu une véritable tradition. De plus, cela permet de les réutiliser, une autre des principales actions qui contribuent à protéger notre environnement », a-t-elle précisé.Nicole Léger a fait cette annonce lors de l’assemblée d’investiture qui l’a confirmée candidate du Parti québécois, le 6 novembre dernier, au restaurant Tomate Basilic, devant des militants prêts à entamer la nouvelle campagne.« Plutôt que de protéger les emplois des Québécoises et des Québécois, Jean Charest a préféré déclencher des élections dans le but de garder le sien. Il avait le choix de se concentrer sur l’économie, mais a préféré manœuvrer de manière arrogante en nous envoyant aux urnes. Jean Charest est allé à l’encontre de la volonté de la population et nous nous en rappellerons le 8 décembre prochain! », a indiqué Nicole Léger.

La rue Prince-Albert toujours ouverte à cause d'une injonction

par Mariève Tremblay

Un tronçon de la rue Prince-Albert devait être fermé à la circulation le 20 octobre, mais les autos y circulent toujours aujourd'hui. C'est que la Cour supérieure a émis une injonction, le 17 octobre dernier, à la demande des Usines Giant, qui qualifient la résolution adoptée par la Ville de Montréal-Est de « discriminatoire et abusive ».
C'est ce qu'on peut lire dans l'affidavit signé par Claude Lesage, administrateur et dirigeant de la demanderesse, soit Giant. Dans cette déclaration de plus de 20 pages, M. Lesage relate, entre autres, tous les problèmes liés à l'utilisation d'une partie du terrain appartenant à Giant pour le jardin communautaire, les fausses informations transmises aux jardiniers par la Ville de Montréal-Est et une entente non respectée et même reniée par le maire, Yvon Labrosse. Selon M. Lesage, ce dernier lui aurait même indiqué que « Giant avait mal prévu sa croissance et qu'elle devrait un jour aller s'installer ailleurs ».

mercredi 12 novembre 2008

Entente historique pour les cols blancs de Montréal-Est

Montréal, le mercredi 5 novembre 2008 – Réunis en fin de journée en assemblée extraordinaire, c’est dans une proportion de 92 % que les cols blancs de Montréal-Est, représentés par le Syndicat des fonctionnaires municipaux de Montréal (SCFP-FTQ) ont voté en faveur de l’entente de principe conclue le 7 octobre dernier. D’une durée de neuf ans, la convention collective accorde aux salariés des augmentations de salaire d’au moins 19,5% pour la durée du contrat. Ces augmentations pourraient aller jusqu’à 27% selon la clause de garantie de plein IPC, sans toutefois dépasser 3% pour 2010 à 2012 et 4% pour 2013 à 2015 inclusivement. Les salariés obtiennent également 10 jours ouvrables rémunérés entre Noël et le jour de l’An, ainsi qu’une bonification des congés spéciaux lors d’un décès. Autres gains : une prime de travail de soir, de nuit ou le samedi de 10% et une prime de départ pour ceux qui partiront à la retraite pendant la durée du contrat de travail. De plus, l’employeur s’engage à payer tous les frais d’examens médicaux encourus dans le cas d’un arbitrage médical. «Nous sommes très satisfaits de cette entente qui procure à nos membres une amélioration de l’ensemble de leurs conditions de travail» a affirmé Monique Côté, présidente du syndicat. «Les négociations se sont déroulées dans un climat des plus respectueux qui a favorisé l’atteinte d’un tel résultat. Cela a permis aux parties de simplifier la convention collective afin de tenir compte de la réalité et des besoins de cette municipalité qui compte moins de 30 de salariés» a-t-elle précisé, en soulignant l’excellent travail du comité de négociation piloté par Jean-Marc Boucher, vice-président du syndicat et Bruno Tremblay, conseiller SCFP et porte-parole. Les syndiqués de la municipalité de Montréal-Est étaient sans contrat de travail depuis le 30 juin 2006. La nouvelle convention couvre la période du 1er juillet 2006 au 31 décembre 2015. Le SFMM (SCFP-FTQ) est le plus important syndicat du secteur municipal au Québec représentant plus de 10 000 fonctionnaires municipaux et paramunicipaux qui travaillent tant à la Ville de Montréal et dans les villes reconstituées sur l’île montréalaise, qu’au sein des sociétés paramunicipales soit : la Société du Parc Jean-Drapeau, la Société d'habitation et de développement de Montréal (SHDM), l'Office municipal d'habitation de Montréal (OMHM), le Parc Six Flags Montréal SEC, la Corporation Anjou 80 et Stationnement de Montréal. En plus du secteur municipal, le SCFP est présent dans 10 autres secteurs d'activité au Québec, entre autres, la santé et les services sociaux, l'éducation, les universités, les transports urbain et aérien, l'hydroélectricité, les sociétés d'État et organismes publics québécois ainsi que les communications. Comptant au total près de 100 000 membres au Québec, il est aussi le plus important syndicat affilié de la FTQ.