Monsieur Robert Coutu

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vendredi 10 juillet 2009

Shell songe à quitter le Québec

Source ; Hélène Baril, La Presse


Le géant pétrolier Royal Dutch Shell songe à fermer sa raffinerie de Montréal et à se départir de ses activités au Québec et dans les Maritimes.

Une révision stratégique de ces activités est en cours actuellement chez Shell, dont l'issue pourrait être la fermeture de la raffinerie, ont appris avec stupéfaction hier les employés de la raffinerie de Montréal-Est. «On est très inquiets, a fait savoir Jean-Claude Rocheleau, président du syndicat qui représente les 350 employés syndiqués de la raffinerie. On ne comprend pas, avec tout l'argent que les pétrolières font...»

Shell dit jongler avec plusieurs possibilités, parmi lesquelles figurent la vente de la raffinerie en tout ou en partie, sa transformation en terminal pétrolier ou la fermeture pure et simple.
La raffinerie de Shell emploie au total 550 personnes à Montréal, cadres et syndiqués confondus.

L'entreprise possède deux autres raffineries, à Sarnia en Ontario et à Fort Saskatchewan, en Alberta. Celle de Montréal a fêté l'an dernier son 75e anniversaire et ses vénérables installations nécessiteraient de nouveaux investissements. Sa capacité de 130 000 barils par jour est considérée comme très modeste selon les normes de l'industrie. Par comparaison, la raffinerie d'Ultramar à Lévis traite 265 000 barils de pétrole brut par jour.

L'entreprise a confirmé hier en fin de journée qu'elle songeait aussi à se départir de son réseau de distribution d'essence au Québec et dans les Maritimes.

L'abandon des activités de raffinage et de distribution est une tendance lourde chez les grandes pétrolières, qui veulent se consacrer à l'exploration et à la production de pétrole. Royal Dutch Shell, qui a annoncé en mai dernier une restructuration de toutes ses activités dans le monde, s'est déjà délestée de ce type d'activité en Europe et en Afrique.
Exxon Mobil, géant pétrolier américain, a commencé à faire la même chose et a vendu une partie de son réseau de distribution américain à Couche-Tard.

Le raffinage et la commercialisation sont des activités rentables, mais exigeantes sur le plan de la gestion. C'est aussi un secteur cyclique qui, après plusieurs années florissantes, est actuellement dans une mauvaise passe. Les acheteurs risquent donc d'être rares pour les installations de Shell.

Royal Dutch Shell n'a pas d'autres activités au Québec et dans les Martimes, mais elle a investi énormément dans les sables bitumineux de l'Alberta.

L'entreprise n'a pas demandé à ses employés de Montréal de faire des sacrifices pour réduire ses coûts, ce qui indique que sa décision n'est pas motivée par des raisons économiques. C'est d'ailleurs ce qui désole le plus les syndiqués, dont le contrat de travail se termine le 31 janvier prochain. «Ce sont des jobs avec de bons revenus», rappelle le représentant syndical, Jean-Claude Rocheleau.

Selon lui, le manque de capacité de raffinage pose déjà des problèmes et la fermeture d'une autre raffinerie pourrait faire augmenter les prix à la pompe.
La direction de Shell a indiqué que les résultats de l'exercice de révision de ses activités du Québec et des Maritimes seraient connus à l'automne.

dimanche 5 juillet 2009

50e anniversaire de cercle Jean XXIII (1018) - Une soirée réussie




Ce fut un plaisir d'assister à la soirée des Filles d'Isabelle, cercle Jean-XXIII (1018) et de leur 50e anniversaire de cercle à l'occasion d'une journée de retrouvailles le 18 avril dernier. Les jubilaires ont été fêtées comme il se doit et le repas était succulent. La musique et les danseurs ont offerts une solide performance en plus de la chorale sous la direction de madame Suzanne Gaudreau.

Les gens se sont divertis dans l'Unité, l'Amitié et la Charité et c'est ce qui est important. Nous faisons partie à part entière de leur histoire et nous en sommes fiers. Merci à madame Nicole Rivest, ex-régente pour son invitation et sa collaboration spéciale.

50 ans d'histoire, 50 ans de souvenirs, 50 ans d'amour


mercredi 1 juillet 2009

Bitumar inaugure son nouveau siège social

par Mariève Tremblay
Article mis en ligne le 22 juin 2009 à 16:12

L'entreprise familiale Bitumar a procédé, mardi dernier, à l'inauguration officielle de son nouveau siège social. Situé à Montréal-Est, le complexe Marcel-Thériault a été nommé en l'honneur du fondateur de ce chef de file de la production d'asphalte.

Regroupant les bureaux de l'entreprise, une usine de fabrication ainsi qu'un vaste terminal ferroviaire de six voies, ces installations sont reliées par un nouveau pipeline à l'usine de transformation déjà existante de Bitumar. Le nouveau complexe accueille aussi l'usine d'emballage d'asphalte à toiture déménagée il y a quelque temps.

« Ces installations ultramodernes nous permettront d'acheminer plus de 80 000 tonnes de bitume par mois tout en diminuant le transport par camion. L'inauguration du complexe représente l'aboutissement d'un vaste projet qui a nécessité un investissement de plus de 20 millions de dollars », explique Marc Thériault, vice-président de l'entreprise.

Installée dans un quartier surtout résidentiel, l'entreprise a décidé de créer un comité de liaison avec les résidents du voisinage afin de les consulter sur plusieurs aspects tout au long de la construction de son nouveau siège social. « Un parc a été créé et nommé en l'honneur de mon père pour le bénéfice des citoyens du quartier. Ce sont ces gens qui ont fait le succès de Bitumar et nous leur en sommes très reconnaissants. C'est notre façon de leur dire merci! », ajoute le vice-président.

Fondée en 1977 par Marcel Thériault, Bitumar est une entreprise québécoise qui engage près de 150 employés, dont près de 80 dans son complexe de Montréal-Est.

Le résidentiel tombe en 2009 - Rares projets à Anjou, Saint-Léonard, Montréal-Nord et Montréal-Est

par Philippe Beauchemin ( Journal l'avenir de l'est )
Article mis en ligne le 30 juin 2009 à 8:10

Au mois de mai 2009, il y a eu une reprise des mises en chantier résidentielles par rapport au mois de mai 2008. Selon la Direction du développement économique et urbain de la Ville de Montréal, il s'agira sans aucun doute du seul point positif dans le secteur résidentiel pour cette année.

« En regardant les chiffres de janvier à avril et ceux de juin que nous avons en main actuellement, on peut dire que le moi de mai est vraiment exclusif, explique Wiston Guillaume, conseiller en planification à la Division des affaires économiques et institutionnelles de la Ville de Montréal. La tendance pour l'année 2009 est vraiment à la baisse. En fait, le marché (des mises en chantier résidentielles) va tomber dans les prochaines semaines, c'est certain. »
Selon les données de la Division des affaires économiques et institutionnelles, il y aura une baisse de l'ordre de 10 % à 15 % en 2009 des mises en chantier résidentielles par rapport à l'an dernier. « Et 2008 n'était pas une bonne année non plus, souligne M. Guillaume. En fait, le secteur résidentiel est en chute depuis 2004 à Montréal. »
Dans l'est de l'île, l'arrondissement Mercier/Hochelaga-Maisonneuve a vu 267 chantiers résidentiels mis en branle depuis janvier, dont 130 au mois de mai. Il s'agit du deuxième arrondissement le plus actif sur le territoire montréalais en 2009, après celui de Ville-Marie (372 mises en chantier). Rivière-des-Prairies/Pointe-aux-Trembles (115) est le seul autre arrondissement de l'est de Montréal à connaître une activité résidentielle importante.

Rien à Montréal-Est, Montréal-Nord, Saint-Léonard et Anjou

À l'autre bout du spectre, aucun projet résidentiel n'a débuté au cours des cinq premiers mois de 2009 à Montréal-Est.

Montréal-Nord, Saint-Léonard et Anjou ont quant à eux enregistré respectivement deux mises en chantier résidentielles sur leur territoire.« Depuis le début de l'année, les mises en chantier sont principalement, pour ne pas dire exclusivement, des condominiums. D'ailleurs, le nombre de permis de construction a augmenté au cours des derniers mois à Montréal. Mais comme la construction résidentielle est liée au marché du travail et que ce dernier est à la baisse, on se demande bien à qui tous ces condos s'adressent », se questionne M. Guillaume.