Monsieur Robert Coutu

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lundi 30 janvier 2012

Exemple de solidarité à Montréal-Est - Vos nouvelles - Avenir de l'est

Publié le 28 Janvier 2012
Simon Bousquet-Richard

La fermeture de l’usine Leigh textile, établie à Montréal-Est depuis 1948, s’est transformée en une histoire de solidarité entre les gens de l’Est. Avant même que la clé ne soit sous la porte, l’industrie et les politiciens s’étaient mobilisés pour trouver du travail aux futurs chômeurs.

La mauvaise nouvelle
Le 27 octobre dernier, l’entreprise qui employait une trentaine de personnes du secteur annonçait qu’elle cesserait ses opérations canadiennes de production et de transformation, dès le 22 décembre.
« Il y a trois facteurs qui nous ont nui, explique le président canadien de l’entreprise, Daniel Castro. Avec la chute de l’industrie du textile, nous devions nous approvisionner de plus en plus loin, ce qui entraînait des coûts de logistique élevés. La parité du dollar canadien nous a aussi fait mal. Et notre clientèle, l’industrie de l’automobile, refuse obstinément de parler d’augmentation des prix. »
Le président raconte avoir tenté une première redéfinition de l’usine en août. En mai dernier, il avait pourtant déclaré à l’Avenir de l’Est : « nous sommes présentement repartis sur une montée. Toutefois, nous restons vigilants, car après une reprise rapide de l'économie, la rechute n'est pas très loin. »
« Les employés ont fait des miracles pour garder les coûts de production les plus bas possible et nos machines étaient en parfaite condition grâce à l’entretien régulier », conclut M. Castro qui confirme que la machinerie sera envoyée à l’usine-mère, en Caroline du Sud, et qu’il ne s’agit pas d’une relocalisation au Mexique ou en Asie.

La bonne nouvelle
Tel un capitaine de bateau, le vice-président des opérations, Marc Bessette, n’a pas quitté le navire avant d’avoir aidé tous ses employés : « Au début, j’étais sous le choc puis je me suis donné comme objectif de placer tous mes gars. C’était naturel de tenir la main des gens pour les aider à débarquer. C’était un peu comme les remercier de la confiance qu’ils m’avaient accordée pendant toutes ces années. Je ne suis pas un héros, mais je suis fier de ce que j’ai fait. »
Après l’annonce de la fermeture, M. Bessette a donc contacté le maire de Montréal-Est, Robert Coutu. « Je lui ai demandé de m’aider à trouver des emplois pour mes gars. Je les connais depuis une quinzaine d’années pour la plupart alors, je pouvais trouver le bon employé pour le bon poste. Nous étions une équipe, une famille. Je devais aller jusqu’au bout », affirme M. Bessette, visiblement ému.
M. Coutu a donc envoyé un message aux gens d’affaires du coin. « L’initiative du maire est fabuleuse. Sa job n’est pas juste de diriger. C’est la première fois en 72 ans que je vois un maire francophone faire ça. L’hôtel de ville s’occupe vraiment des employés qui ont perdu leur emploi et le maire actuel a une bonne coopération avec l’industrie », raconte le propriétaire de Giant, Claude Lesage, qui a déjà embauché cinq employés de Leigh et qui prévoit en embaucher d’autres. Giant est établi à Montréal-Est depuis 1945 et emploie 170 personnes du secteur.
« Une compagnie n’a pas de cœur mais, les gens qui la dirige, oui! » - Marc Bessette, vice-président des opérations au chômage
« Nous cherchons tous des employés responsables. La Ville n’a pas le luxe de perdre des usines et les usines n’ont pas le luxe de se mettre les citoyens et l’administration à dos. Il faut que les gens se retroussent les manches pour combattre la compétition de la Chine et du Mexique », croit M. Lesage.
Alors que M. Bessette trouvait des emplois pour ses subalternes, il devait maintenir le même niveau de production. « Le travail d’un dirigeant, c’est de supporter ses employés. Là, c’était dans des circonstances fatales. J’aurais pu travailler sur mon futur pendant ces huit semaines, mais je ne suis pas sûr que je serais aussi à l’aise maintenant », confie-t-il.
Les ex-employés de l’usine de textile sont d'ailleurs reconnaissants. « L’aide de M. Bessette et de la Ville a été très appréciée. Ça m’a enlevé beaucoup de pression, explique Sébastien Lagarde, un ancien employé et natif de l’Est. Si je n’avais pas trouvé de travail, j’aurais été obligé de déménager. »
Le 20 janvier dernier, M. Bessette s’affairait à vider son bureau. Alors que la quasi-totalité des employés de Leigh s’est maintenant trouvée un nouvel emploi, il pourra commencer à chercher le sien. Il espère que les entrepreneurs du coin verront quelque chose de positif dans sa façon de gérer la mise à pied de ses employés.

dimanche 27 novembre 2011

Montréal-Est: réduction de l'équipe de direction

Plan de restructuration majeur

Réuni en séance ordinaire le 21 novembre dernier, le Conseil municipal de la Ville de Montréal-Est a adopté une résolution visant à restructurer l’équipe de direction de la Ville.

L’impact de la décision de Shell de convertir sa raffinerie de Montréal-Est en terminal est directement lié à la décision des membres du Conseil, puisqu’elle crée un manque à gagner de près de 3 M$ dès cette année à cause de la contestation par Shell des taxes foncières, rétroactives au 7 octobre 2010. Des négociations avec la pétrolière sont en cours, et la Ville de Montréal-Est espère réussir à réduire cette perte.

La restructuration adoptée a été mise en œuvre dès le lendemain de la séance, et implique une réorganisation importante. Cette restructuration est le fruit d’une réflexion échelonnée sur de nombreuses semaines par les membres du Conseil, tenant pour compte les besoins des citoyens, les services offerts, les prochains budgets, et la nécessité d’assurer une saine gestion malgré les coupures.

Les postes des cadres suivants ont dû être retranchés : trésorier adjoint, chef de la Division des ressources humaines, chef de la Division des loisirs, de la culture et des services communautaires et directeur des Travaux publics.

D’autres mesures ont aussi été prises, notamment des réductions de salaire du chef de la division informatique et du directeur du service technique et directeur général adjoint.

La firme Raymond Chabot Grant Thornton a été mandatée pour appuyer les employés touchés par les pertes d’emploi.

Ces efforts représentent des économies de plus de 400 000 $, sans compter que près de 1 M$ ont été retranchés à ce jour dans le budget d’opération pour 2012. Le budget sera révisé de nouveau par le Conseil au cours des prochaines semaines.

« Les décisions ont été très difficiles à prendre pour les membres du Conseil, mais nous avons, envers nos citoyens, l’obligation de faire tous les efforts possibles pour minimiser l’impact de ces pertes. Je tiens à souligner le courage de la majorité des membres du Conseil pour cette prise de position. Nos finances publiques seront affectées, et ce n’est pas aux citoyens d’en subir le plein impact. Voilà pourquoi nous déployons tous les efforts possibles afin d’en atténuer les conséquences directes sur le compte de taxes de nos citoyens », déclare le maire de la Ville de Montréal-Est, Robert Coutu. « Si aucun effort de restructuration n’était fait, les citoyens auraient eu à subir des hausses substantielles de leurs taxes foncières », ajoute-t-il.

D’autres actions sont envisagées pour 2012, notamment le gel du salaire des élus et des cadres. « Nous sommes face à une situation très difficile, alors que nous devons simultanément voir à assurer le développement économique de notre Ville, c’est-à-dire investir dans le futur, et compenser le manque à gagner actuel » conclu M. Coutu.

Sylvie Dauphinais perd la confiance du conseil

Zizanie à Montréal-Est

La conseillère de ville de Montréal-Est, Sylvie Dauphinais a perdu la confiance du conseil de ville. Même les membres de son équipe, Renaissance Montréal-Est, ne l'appuient plus. Depuis le 3 octobre, Mme Dauphinais n'est donc plus invitée à certaines séances de travail du conseil. Deux choses sont principalement reprochées à Mme Dauphinais : de mettre des bâtons dans les roues de l'administration et d'ébruiter des informations confidentielles, ce qui retarde, voir même fait échouer certains projets.

« Mme Dauphinais empêche l'administration publique de la Ville. Elle ne se présente pas souvent à l'Hôtel de Ville et elle fait de la désinformation. Bref, elle ne travaille pas pour le bien-être de la communauté », résume le maire de Montréal-Est, Robert Coutu. « Mais, elle se présente toujours pour les séances de photos lorsque nous faisons des dons », précise la conseillère Anne St-Laurent.

Contacter par l'Avenir de l'Est, Mme Dauphinais se défend en soutenant que pour elle, après les élections, il n'y a plus d'équipes qui tiennent et que tous les conseillers doivent travailler ensemble. Un discours étonnamment proche de celui que tiennent les autres conseillers. Elle fait cependant remarquer qu'à plusieurs reprises, les trois conseillers de l'opposition ont été exclus de discussions durant des séances de travail et assure pouvoir prouver chaque information qu'elle a publiée sur son groupe Facebook. Un membre de l'opposition a admis que par le passé, les conseillers n'avaient pas toutes les informations nécessaires pour éclairer leurs votes, mais que la situation serait rétablie.

Pour sa présence aux séances, Mme Dauphinais admet avoir manqué plusieurs réunions en raison d'un problème de santé chronique et elle affirme être maintenant rétablie. Or, selon le maire, la conseillère n'était pas à la dernière séance de travail le 23 novembre, séance à laquelle elle avait été invitée. « Les citoyens doivent être informés de sa négligence à ne pas vouloir travailler dans les dossiers importants, dont ceux discutés le 23 soit le développement économique, le verdissement urbain et le budget des travaux publics », a-t-il émis par courriel.

Les murs ont des oreilles au conseil

« Quand nous parlions de sanctions disciplinaires pour des employés, les personnes concernées étaient mises au courant avant même que nous leur annoncions », soutient le conseiller Alain Dion. « Depuis qu'elle n'est plus là, il n'y a plus de fuite », fait remarquer M. Coutu.

Mme Dauphinais nie avoir laissé couler des informations confidentielles, selon elle toutes les informations publiées sur son groupe Facebook, seraient des informations publiques ou des informations qui étaient déjà connues des citoyens.

Des bâtons dans les roues

« Depuis deux ans, elle détruit la crédibilité du conseil en nous faisant passer pour des pas bons », confie Mme St-Laurent.

« Tous les conseillers ont des désaccords entre eux et des prises de bec, mais nous le faisons dans le respect, ce que ne fait pas Mme Dauphinais », raconte M. Coutu. « Le conseil veut travailler et faire avancer des dossiers, mais nous ne pouvons pas parce que Mme Dauphinais nous met toujours des bâtons dans les roues », affirme M. Coutu.

« Nous ne voulions pas l'exclure et j'ai tout fait pour lui faire entendre raison. Je lui ai souvent tendu la main, mais chaque fois, elle finissait par reprendre la même attitude », déplore Mme Major.

« Quand M. Coutu a nommé Mme Major au poste de mairesse suppléante et qu'il lui a dit que la Ville allait arranger les parcs — ça fait longtemps qu'elle se bat pour ses parcs — à ce moment-là les tensions entre Mme Major et moi ont commencé, se désole Mme Dauphinais. »

« Puisque nous n'avons plus confiance en Sylvie Dauphinais, nous ne pouvons plus travailler avec elle. » - – Alain Dion, conseiller de Montréal-Est

« Mme Dauphinais s'est mise dans la tête que Michel Bélisle et moi nous nous rallions à M. Coutu, mais il n'en ait rien, réplique Mme Major. Je suis là pour les citoyens. Si j'ai une chance de faire avancer des dossiers, je vais les faire avancer. Si je juge que c'est bon pour les citoyens, je vote pour. »

Parmi les faits qui sont reprochés à Mme Dauphinais, le conseiller Mario Bordeleau raconte le processus du plan de camionnage: « Le plan n'était pas encore fait que déjà Mme Dauphinais avait fait signer une pétition contre le projet en disant aux citoyens que le plan n'était pas bon. Et certains citoyens ont signé sans savoir, en se disant que si Mme Dauphinais était contre, le plan ne devait pas être bon. Il est plus facile de critiquer que de faire avancer des dossiers. »

Quant à elle, Mme Dauphinais dit ne pas s'être opposée au plan de camionnage, mais à l'ébauche de la modification qui permettait à une seule compagnie de circuler à l'intérieur de la ville.

La main à la pâte

Son engagement est également remis en question. « Nous participons tous à des commissions sauf elle, qui n'a jamais voulu. Où était-elle lors de la séance d'information sur la biométhanisation? », se demande M. Dion.

« Mes forces sont les travaux publics et les loisirs. Je ne suis pas bonne en finance, je ne comprends rien au calcul, ça ne me donnait rien d'être là. Je n'ai aucune idée sur le développement économique. Je leur avais dit de prendre des conseillers qui sont compétents là-dedans pour faire avancer les dossiers », soutient Mme Dauphinais.

La conseillère avait pourtant été nommée à la commission de la famille, qui a avortée. Selon M. Coutu, l'inaction de Mme Dauphinais dans cette affaire, aurait fait perdre 12 000 $ de subventions aux Montréalestois.

« Ce n’est pas que je n'ai pas agi. Je n'ai jamais eu aucun document! J'ai posé des questions. J'ai demandé si on allait avoir l’argent du gouvernement. Je ne savais même pas vers quel ministère je devais aller, quelle demande je devais faire, je ne sais pas. Ça aurait été ma force, mais je n'avais pas le dossier », rétorque Mme Dauphinais.

Au sujet de la biométhanisation, Mme Dauphinais confirme ne pas avoir assisté aux séances publiques puisqu'elle avait déjà assisté aux séances d'information pour les conseillers. « Je ne comprenais rien de ce que le représentant de la Ville de Montréal nous disait. Pour moi ce projet semble polluant. Je voyais que j’étais la seule en désaccord et puisque je n'y connais rien, je me suis dit que j'allais débarquer du dossier. Tout ce que je veux, c'est que ça ne pue pas », signale-t-elle.

Remaniement municipal à Montréal-Est

Coupures importantes

La restructuration de la direction de la Ville de Montréal-Est a été votée lors de la séance du conseil du 21 novembre dernier. Pour la durée de la séance, les conseillers sont restés muets sur l'implication qu'aurait cette décision. Ce n'est que le lendemain que les employés concernés ont été avisés de la perte de leur poste. Ce remaniement permettra des économies de plus de 400 000 $ et s'ajoute à près de 1 M$, qui a déjà été retranché du budget d'opération 2012.

Le directeur des travaux publics, la chef de la division des loisirs, de la culture et des services communautaires, le trésorier adjoint ainsi que la chef de division des ressources humaines ont été remerciés.

Cette restructuration serait le fruit d’une réflexion échelonnée sur plusieurs semaines par les membres du conseil. D’autres actions sont à prévoir prochainement, notamment le gel du salaire des élus et des cadres. « Nous sommes face à une situation très difficile, alors que nous devons simultanément voir à assurer le développement économique de notre Ville, c’est-à-dire investir dans le futur, et compenser le manque à gagner actuel », a déclaré le maire de Montréal-Est, Robert Coutu.

Les fonctions du directeur des travaux publics et du chef de division des ressources humaines seront dorénavant assurées par le directeur général alors que la direction de la division des loisirs, des sports et de la culture s'ajoutera à la charge de la responsable de communications. La trésorière récupérera la charge de travail de son adjoint.

Le responsable de l’information se verra imposer une baisse salariale importante. Même le directeur des services techniques, Jean-Nicolas Thibodeau, qui avait été encensé par les membres du conseil lors de l'inauguration du boulevard Joseph-Versailles, le 4 novembre dernier, aurait reçu une baisse salariale importante. Selon des sources près du conseil de ville, M. Thibodeau n'aurait pas encore accepté l'offre de la Ville.

Des rumeurs selon lesquelles M. Thibodeau aurait quitté son poste et envisagerait de poursuivre la Ville ont circulé. Le principal intéressé n'a pas confirmé les rumeurs, mais a dit « laisser toutes les portes ouvertes. »

Le départ envisageable de M. Thibodeau ne semble pas émouvoir M. Coutu. « Ce ne serait pas une grosse perte. Il y a peu de projets qui ont été réalisés par les services techniques. Il n'y a pas encore eu de rencontre avec la Société Ressource-loisir PAT. Nous ne le sentions pas très engagé et nous souhaitons que ça change », a-t-il expliqué.

Pourquoi

« L’impact de la décision de Shell de convertir sa raffinerie de Montréal-Est en terminal est directement lié à la décision des membres du conseil, puisqu’elle crée un manque à gagner de près de 3 M$ dès cette année », a émis l'administration dans un communiqué.

« La fermeture de Shell, ce n'est pas vrai que ça va avoir autant d'impact que M. Coutu le dit, affirme la conseillère Sylvie Dauphinais. Le maire Labrosse a été au pouvoir 40 ans, il a vécu la perte d'Esso, de Golf, il a vécu des pertes d'usines et il me l'a dit que ce n’était pas vrai. »

« Les décisions ont été très difficiles à prendre pour les membres du conseil, mais nous avons, envers nos citoyens, l’obligation de faire tous les efforts possibles pour minimiser l’impact de ces pertes. Je tiens à souligner le courage de la majorité des membres du conseil pour cette prise de position. Nos finances publiques seront affectées, et ce n’est pas aux citoyens d’en subir le plein impact. Voilà pourquoi nous déployons tous les efforts possibles afin d’en atténuer les conséquences directes sur le compte de taxes de nos citoyens, a affirmé M. Coutu. Si aucun effort de restructuration n’était fait, les citoyens auraient eu à subir des hausses substantielles de leurs taxes foncières. » Le budget sera révisé de nouveau par le Conseil au cours des prochaines semaines.

Le vote

La résolution a été votée à la majorité, seule la conseillère Dauphinais, qui avait été exclue des discussions, a voté contre. Techniquement, un élu peut être exclu du caucus, mais cela lui donne le droit de poser autant de questions qu'il le désire lors des assemblées public. Mme Dauphinais s'est contentée de quelques questions, mais n'a pas obtenu réponses à ses interrogations. Elle déplore ne pas avoir eue droit de participer aux discussions qui ont menées à cette décision, pis encore le conseil n'a pas tenu bon de l'informer une fois que tous les employés l'avaient été.

« M. Coutu essaie d'éliminer tous les soldats qui étaient en faveur du maire Labrosse pour que les employés soient à sa main et je ne suis pas capable de l'apprécier parce qu'il faut que tout soit fait comme il le veut parce qu'il est très imbu de sa personne et beaucoup d'employés m'en parlent. Il est directeur dans tout à l'Hôtel de Ville, il touche à tout et connaît tout », avance Mme Dauphinais. « Ça m'a fâché qu'ils fassent ça avant Noël », a-t-elle conclu.

mercredi 9 novembre 2011

Inauguration de la nouvelle route de camionnage















Joseph Versailles, petit-fils du fondateur de la Ville de Montréal-Est, Robert Coutu, maire et les conseillers de Montréal-Est: Alain Dion, Michel Bélisle, Monique Major accompagnés d'Ève Péclet, députée fédérale et Nicole Léger, députée provinciale


Publié le 4 Novembre 2011 par Simon Bousquet-Richard

Le Boulevard Joseph-Versailles est ouvert

Le boulevard Joseph-Versailles, anciennement avenue Lakefield, a été inauguré le 4 novembre. Par la même occasion, la nouvelle route de camionnage est entrée en fonction. « Cette nouvelle artère, appelée à devenir l'une des plus fréquentées du secteur, assurera ainsi le transport de marchandises vers les marchés internationaux, tout en assurant la quiétude de nos citoyens », a déclaré le maire de Montréal-Est, Robert Coutu.

« C'est une grande journée pour Montréal-Est et pour l'est de Montréal. Ce projet est important pour le développement économique de l'Est. Il y aura de plus en plus de camions dans le secteur. Montréal est une plaque tournante du transport à l'échelle continentale. Ce projet permettra d'améliorer les accès au port tout en favorisant une diminution des gaz à effet de serre et un apaisement des quartiers résidentiels. Il s'agit d'un bel exemple de collaboration entre la Ville de Montréal-Est, les arrondissements et le port de Montréal », a reconnu le responsable du transport au comité exécutif de la Ville de Montréal, Michel Bissonnet.

« La réalisation de ce projet est un exemple concret de la volonté de tous les paliers de gouvernement à travailler ensemble pour revitaliser l'Est », a ajouté M. Coutu, qui croit que la nouvelle artère favorisera l'implantation d'entreprises dans le secteur, puisque selon lui, 10 à 15 % des dépenses des entreprises sont reliées au transport.

Le nouveau plan de camionnage

« Depuis plusieurs années, toute la population nous demande de modifier le plan de camionnage », a reconnu la conseillère Monique Major. C'est maintenant fait, les camions seront interdits de 19 h à 7 h, sur les boulevards du Tricentenaire et Saint-Jean-Baptiste ainsi que sur le tronçon de Notre-Dame qui relit les deux artères.

Le transport lourd sera interdit en tout temps, à l'exception des livraisons locales, sur la rue Notre-Dame entre la rue Lesage et l'avenue Sainte-Anne ainsi que sur les avenues George V, Marien et Broadway. « Lorsque les camions passaient, les vibrations étaient terribles », a avoué le conseiller Michel Bélisle.

Les camions seront également interdits de 19 h à 7 h, sur la rue Notre-Dame, entre l'Autoroute 25 (A-25) et le boulevard Joseph-Versailles. Bien que des pancartes soient installées au bout du boulevard pour inciter les camionneurs à tourner vers l'est, le transport restera toutefois permis en tout temps sur la rue Sherbrooke Est, ce qui ne fait pas l'affaire de certains résidents du secteur. « La plupart des camions qui circulent entre Montréal-Est et l'A-25 contiennent des matières dangereuses et ils passent en plein quartier résidentiel », explique une résidente de Tétreaultville, Suzie Miron.

Mme Miron demande à la Ville de Montréal d'interdire le transport sur ce tronçon de la rue Sherbrooke et de contribuer au prolongement du Boulevard Joseph-Versailles jusqu'à l'Autoroute 40. « Qu'est-ce qu'ils attendent? Qu'il y ait un déversement! », proteste Mme Miron.

De son côté, M. Coutu dévoile que Montréal-Est est présentement en pourparlers avec Shell afin de prolonger la nouvelle artère jusqu'à l'Autoroute 40. Le tracé passera sur les terrains actuels de la compagnie. Mme Miron croit pour sa part que la Ville de Montréal devrait financer une partie des coûts reliés à ce futur tronçon du Boulevard Joseph-Versailles.

Moins cher que prévu

Alors que le coût total du projet était évalué à 6 M$, il n'en coûtera qu'un peu moins de 5 M$, selon le directeur des services techniques, Jean-Nicolas Thibodeau. Le conseiller Alain Dion, qui avait fait de la réduction du transport lourd sur George V, son cheval de bataille depuis 2006, s'est dit très content des services techniques de la Ville de Montréal-Est. Selon M. Dion, la recette pour éviter les dépassements de coût, est une surveillance accrue. « En plus des firmes d'experts-conseils, nous avons un technicien de la Ville qui surveille les chantiers. À l'heure actuelle, les arrondissements ne peuvent pas utiliser la même méthode que nous, puisqu'ils sont gérés par la Ville centre. Pour nous par contre, ç’a été très rentable », ajoute M. Dion.

Joseph-Versailles

Le nom Joseph Versailles rend hommage au maire fondateur de la Ville de Montréal-Est. Avant son développement au 20e siècle, le secteur était considéré comme éloigné du centre. « Mon grand-père disait : “un jour, les bateaux vont arriver ici.” C'était un visionnaire », raconte Guy Versailles, le petit-fils du fondateur. Dans cette même ligne de pensée, le boulevard facilitera le transport avec le port.

mercredi 2 novembre 2011

Robert Coutu partage l'inquiétude des citoyens

Publié le 27 Octobre 2011 par Simon Bousquet-Richard

Centre de traitement des matières organiques par biométhanisation à Montréal-Est

Le maire de Montréal-Est, Robert Coutu, partage l'inquiétude des citoyens face au projet de centre de traitement des matières organiques par biométhanisation à Montréal-Est. Il invite les citoyens à participer en grand nombre à la séance d'information tenue par l'Office de consultation publique de Montréal (OCPM). La séance se tiendra le 7 novembre à 19 h, à l'église Saint-Octave (1, place de l'Église).

Les opérations du centre de traitement devraient débuter en 2014. Quelques études ont été menées afin de déterminer les impacts environnementaux du projet. Elles tendent à démontrer que les impacts seront faibles, sinon nuls.

« Je ne suis pas rassuré, il n'y a pas beaucoup de centre de traitement des matières organiques par biométhanisation au Québec. Nous ne pouvons donc pas aller voir les impacts que ces centres ont eus ailleurs. Les études qui ont été menées restent théoriques. Il n'y a pas d'étude concrète », s'inquiète M. Coutu, qui voit toutefois la consultation publique d'un bon œil.

L'administration déposera un mémoire à l'OCPM pour faire entendre ses revendications. L'administration aimerait, entre autres, siéger au conseil d'administration du centre et que le biogaz produit par le procédé soit raccordé aux systèmes de distribution, au bénéfice de Montréal-Est.

L'aspect du projet qui déplait particulièrement au maire est l'absence de redevances qui seront versées à la Ville. « On ne se le cachera pas, ce sont les industries qui magannent le plus nos routes. Or, il n'y aura aucune mesure compensatoire et la plupart des camions circuleront vers l'est », raconte M. Coutu.

Puisque le projet a été élaboré par le conseil d'agglomération de Montréal, la Ville de Montréal-Est n'a pas la possibilité de bloquer le projet par son règlement d'urbanisme. Selon la Charte de la Ville de Montréal, le conseil d'agglomération peut, par règlement, permettre la réalisation d'un projet relatif à de grandes infrastructures comme le projet de centre de traitement des matières organiques par biométhanisation, et ce, malgré tout règlement adopté par un conseil de ville de Montréal-Est.

L'Est de Montréal: un plan d’action sans budget défini

Publié le 31 Octobre 2011 par Josianne Desjardins

Le maire Gérald Tremblay a dévoilé lundi un plan quinquennal pour développer l’Est de Montréal, qui ne pourra se réaliser que si les gouvernements et des entreprises privées décident d’investir des sommes importantes.

Pour mener à terme plusieurs projets de transport d’ici 2017, dont celui du prolongement du boulevard l’Assomption vers la rue Notre-Dame, qui permettrait aux camions du Port de Montréal de rejoindre l’autoroute 25, l’administration Tremblay ne sait toujours pas quelles sommes le gouvernement du Québec sera prêt à allouer à ce plan et quels seront les échéanciers.

« Le gouvernement nous a affirmé qu’il ferait de l’Assomption une priorité », a affirmé le maire de Montréal.

Il estime qu’en ayant déjà investi 13 M$ dans le programme triennal d’immobilisations (PTI) pour ce projet, il sera en mesure d’obtenir les fonds nécessaires, soit environ 300 M$ (selon les approximations de la Ville) pour le concrétiser.

« On fait un pas pour démontrer au gouvernement du Québec qu’on doit trouver une solution le plus rapidement possible », a-t-il justifié.

Même scénario pour le Service rapide par bus (SRB) Pie-IX, qui ferait d’abord le trajet entre Laval et le boulevard Jean-Talon. M. Tremblay dit montrer une « volonté indéfectible de lancer le projet », mais n’a toujours pas de confirmation.

« Quand on parle du projet SRB Pie-IX, nous la décision, elle est prise. On attend la réponse du gouvernement du Québec », a-t-il indiqué.

Rappelons que le projet évalué à au moins 300 M$ devait initialement entrer en service au début 2014.

Pour appuyer son argumentaire, il a aussi souligné que le gouvernement « connaît très bien les demandes » et qu’il est prêt à investir « étape par étape ».

Concernant la ligne bleu du métro qui se prolongerait jusqu’à Anjou, il en est à la troisième phase de l’étude avec le gouvernement du Québec.

À la recherche de 4,6 G$

La Ville de Montréal est prête à investir 550 M$ en infrastructures et en aménagement, mais seulement si elle parvient à regrouper des investissements de l’ordre de 4,6 G$, dont 2 G$ proviendrait du secteur privé.

Il ne s’agit pour l’instant que d’un « appel à la collaboration et à l’action », peut-on lire dans un communiqué.

Pour l’instant, le seul engagement du gouvernement envers le plan prend la forme d’une somme d’un million de dollars par année via les programmes du Fond de développement économique.

Terrains à décontaminer

Afin de décontaminer les terrains industriels vacants, la Ville injectera les 8 M$ qui restent du programme gouvernemental CimatSol en attendant « de renouveler l’entente », a précisé le maire Tremblay.

Évidemment, cette somme ne pourra venir à bout de la décontamination de tous les sols, puisqu’il faudrait au moins 450 M$ pour y parvenir.

« Les montants sont minimes par rapport à l’ampleur du problème, et c’est la responsabilité des propriétaires de se prendre en main. La Ville devrait faire un peu plus de travail pour les obliger à le faire », déplore le maire de Montréal-Est, Robert Coutu.

Selon lui, il s’agit d’un enjeu majeur pour l’avenir de ce secteur puisqu’il y aurait beaucoup plus de terrains à développer.

La mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies-Pointe-aux-Trembles, Chantal Rouleau, est aussi d’accord pour dire que le montant alloué à la décontamination est insuffisant. Elle croit aussi que le plan n’est qu’une « bougie d’allumage ».

« On a des quartiers à dynamiser, comme celui d’Armand-Bombardier. Il y a une liste de projet en action avec des partenaires, mais on ne voit pas la création d’emplois », avance-t-elle.

Cette dernière considère aussi qu’il y a « rien de nouveau » dans ce plan puisque certains projets faisaient déjà partie du PTI, comme le réaménagement de la rue Sherbrooke Est pour développer le quartier de la gare.

Robert Coutu salue l'opportunité pour l’est de Montréal

Publié le 2 Novembre 2011

Le plan d’action de l’est de Montréal 2011-2017

Invité lors d’un midi-conférence de la Chambre de commerce de l’Est de Montréal le 31 octobre dernier, le maire de Montréal, Gérald Tremblay, a présenté devant plus de 550 personnes d’affaires de l’Est, la stratégie de développement économique de l’Est de Montréal 2011-2017. Le maire de Montréal-Est, Robert Coutu, salue cette opportunité pour l’est de Montréal.

« Notre positionnement, nos atouts, nos particularités et notre image sont au cœur de la création et de la réussite dans un esprit d’entrepreneuriat et de collaboration sous cinq axes d’intervention et six projets exemplaires. Voilà une belle occasion à saisir pour l’avenir de notre Ville afin d’assurer notre développement économique et les services aux citoyens », affirme M. Coutu.

« Ce que je déplore avant tout, c’est l’inaction des anciens dirigeants municipaux. La résignation ou le statu quo n’ont plus leur place. L’industrie pétrochimique demeure une grappe industrielle importante, et il faut la protéger tout en assurant sa transition et son développement vers des technologies vertes ou émergentes. La création de richesse, par l’instauration de nouveaux investissements diversifiés, est importante en vue d’assurer des revenus récurrents pour nos familles et de demeurer compétitif sur le marché mondial », explique M. Coutu.

D’autres rencontres avec les dirigeants de la Ville de Montréal sont prévues au cours de la semaine, en vue d’assurer les investissements sur le territoire de Montréal-Est, dont le prolongement du boulevard Joseph-Versailles.

(Source : Ville de Montréal-Est)

samedi 15 octobre 2011

Corruption dans le domaine de la construction

Robert Coutu, maire de Montréal-Est, a tenu à offrir son appui à la démarche de Chantale Rouleau, mairesse de l’arrondissement Rivière-des-Prairies–Pointe-aux-Trembles, pour que la lumière soit faite sur le problème qui existe entre le monde municipal et l’industrie de la construction.

Bien que les villes puissent enquêter sur des situations qu’elles jugent irrégulières, ce pouvoir n’est pas suffisant pour faire face à la situation actuelle qu’évoque Jacques Duchesneau dans son rapport, selon M. Coutu. Le rapport Duchesneau confirme que l’industrie de la construction est un système mal structuré comportant des failles majeures et que cette industrie doit être encadrée avec autant de vigilance que le Ministère des Affaires municipales, des Régions et de l'Occupation du territoire (MAMROT) le fait avec les municipalités.

La gestion des contrats dans le monde municipal est déjà très encadrée et lorsque vient le moment d’adjuger un contrat, la loi nous dicte à qui l’adjuger. Ces dispositions légales visent bien entendu à assurer la transparence du processus, l’équité entre les soumissionnaires et l’intérêt des citoyens en octroyant le contrat au plus bas soumissionnaire conforme. Malgré ces règles, il nous faut faire un constat : les villes n’ont aucun contrôle sur les relations que peuvent entretenir les fournisseurs entre eux.

« Il faut désormais aller au cœur du problème afin de trouver une fois pour toutes un remède à ce mal qui nous afflige. Les villes ont adopté diverses mesures pour limiter le “trafic d’influence” que certains fournisseurs peuvent faire auprès de nos fonctionnaires et essayons, dans la mesure du possible, d’être proactifs pour éviter ce genre de situations. D’ailleurs, pour ma part, je n’hésiterai pas à prendre les mesures requises s’il advient qu’une telle situation soit mise à jour. En ce sens, la vérification que fait actuellement le MAMROT sera sérieusement étudiée par le Conseil, non seulement pour évaluer ses processus internes d’adjudication des contrats, mais aussi pour vérifier si, parmi les contrats qui ont été adjugés, ceux-ci l’ont été en toute légalité. De plus, la Ville de Montréal-Est surveille étroitement l’exécution de ses travaux en y affectant un employé qui surveille les chantiers, en sus des contrats de surveillance qu’elle accorde », explique M. Coutu.

« Nous avons des lois et règlements à respecter, et ce n’est pas aux élus et aux employés municipaux de subir les conséquences de cette corruption au niveau de notre image et de notre intégrité! » déclare M. Coutu. Selon lui, le problème est amplifié parce qu’il n’a pas été réglé rapidement. Et le maire invite les élus de toutes les municipalités du Québec et leurs citoyens à exprimer leur désaccord au sujet de cette situation.

(Source : Ville de Montréal-Est)

mercredi 27 juillet 2011

Les Rangers de Montréal-Est sont de retour!

L’arrivée de l'équipe de hockey junior AAA est confirmée

C’est officiel! Le Traffic de Joliette junior AAA évoluera dorénavant sous le vocable des Rangers de Montréal-Est. L’entente entre la Ville et l’organisation a été signée mercredi, lors d’une conférence de presse.
Sujets : Ville de Montréal-Est , Montréal-Est , Joliette , Canada
« Je suis convaincu que nous allons bâtir ensemble un engouement, un sentiment d’appartenance et une fierté à Montréal-Est, a déclaré le maire, Robert Coutu. Je vais vous dire, ce sera tout un spectacle! »
Rappelons que l’organisation originaire de Lanaudière a été forcée de se trouver une nouvelle niche en raison de problèmes financiers. C’est elle qui avait approché Montréal-Est, l’an dernier.
« Ça devenait un peu difficile au niveau des assistances à Joliette. Lors des cinq premières années, tout allait bien. Le changement de nom (de L’Action au Traffic) et les rumeurs de déménagement n’ont pas aidé », raconte Sylvain Sainte-Marie, gouverneur de l’équipe.
« On a ensuite vu une opportunité à Montréal-Est, poursuit-il. Nous nous sommes informés si les gens étaient intéressés de voir du hockey junior et s’ils avaient une vision pour l’avenir du club. Ça fait 17 ans que je suis dans le monde du hockey et je n’ai jamais vu des gens s’impliquer comme ceux de Montréal-Est. »
Les deux partis ont entériné cette union pour un minimum de trois ans. Du même coup, le nouveau nom et le nouveau logo de l’équipe voyaient le jour. Les Rangers seront ainsi de retour à Montréal-Est après environ 20 ans d’absence. À l’époque, l’équipe de hockey évoluait dans la catégorie junior tiers-2.
De longues discussions
La rumeur concernant l’arrivée de l’équipe junior AAA à Montréal-Est a perduré plusieurs semaines. Presque tous les points négociés étaient validés, excepté celui de la chambre des joueurs. La Ville a finalement trouvé un terrain d’entente en proposant un engagement formel.
« Le centre (Édouard-Rivet) n’est pas dans un état idéal pour recevoir un club majeur, a admis le maire Coutu. La chambre de l’équipe junior fera partie des travaux de réformes pour l’avenir du centre. C’est pour ça qu’il fallait prendre le temps d’identifier nos besoins. »
Dans la convention, la Ville de Montréal-Est s’engage à effectuer les travaux nécessaires afin de mettre une chambre des joueurs conforme à la disposition du club, pour leur usage exclusif en vue de la saison 2012-2013. La Ville devra donc effectuer une étude de faisabilité en identifiant les coûts des travaux. Entre-temps, la salle 3 du centre sera offerte gratuitement au club junior pour l'entreposage de l'équipement.

Le contrat des travaux sera accordé à une firme « au plus tard au début de l’automne », précise M. Coutu.
La recette miracle?
Si le Traffic n’a pas été témoin de spectateurs se bousculant aux portes lors des deux dernières saisons, pourquoi ce changement d’air serait bénéfique à Montréal-Est?
« Ça dépend de la participation des gens, donc des détenteurs de billets de saison et des commanditaires, souligne M. Sainte-Marie. L'équipe doit aussi être intéressante à voir jouer. Nous avons toujours eu un club dominant. Lors des cinq premières années de l’organisation (2004 à 2008), nous avons gagné cinq coupes! »
Parmi ses faits saillants, la troupe junior AAA s’est gâtée en 2006, en remportant la Coupe Fred Page, emblème du championnat de l’est du Canada.
Au cours de ses belles années, l’organisation attirait des foules de près d’un millier de partisans. « Nous avions une moyenne d’environ 800 à 900 spectateurs, dit Sylvain Sainte-Marie. On peut facilement avoir ça à Montréal-Est (l’aréna comprend près de 800 places assises). »
« On ne parle pas juste de 4000 de population à Montréal-Est, mais de 307 000 personnes en comptant les arrondissements autour. C'est un marché important », ajoute Robert Coutu.
À cet effet, la direction des Rangers fait appel aux bénévoles pour assurer le bon déroulement des activités. En revanche, le club junior s’impliquera de façon significative au profit du hockey mineur.
Une rivalité à prévoir
Les amateurs de hockey de l’est métropolitain seront servis à souhait la saison prochaine. Outre les Rangers de Montréal-Est, une deuxième équipe junior AAA effectuera son entrée.
Depuis quelques jours, l’Arctic de Laval a confirmé son transfert à l’aréna Martin-Brodeur, de Saint-Léonard. Parions que les futurs duels à saveur montréalaise susciteront particulièrement l’intérêt. D’ailleurs, les défis sont déjà lancés entre Robert Coutu et le maire de l’arrondissement léonardois, Michel Bissonnet.
D’autre part, le premier rendez-vous à encercler au calendrier sera celui du 9 septembre. Les Rangers de Montréal-Est disputeront, en soirée, leur match d’ouverture au centre récréatif Édouard-Rivet.

jeudi 26 mai 2011

Junior AAA à Montréal-Est : c’est presque dans la poche

Le maire de Montréal-Est, Robert Coutu, est enchanté à l’idée d’accueillir une nouvelle concession junior AAA au centre récréatif Édouard-Rivet. Il attend que l’entente soit ratifiée entre la direction de l’équipe et le conseil d’administration pour annoncer officiellement cette nouvelle.

Actuellement, les deux partis se sont entendus sur la majorité des points à négocier, excepté le vestiaire de l’équipe. Au départ, la Ville pensait acheter une roulotte qui aurait été transformée en chambre pour les joueurs et pour l’entreposage de l’équipement. Or, cette initiative n’a pas fait le bonheur des dirigeants du Traffic de Joliette, à qui on tente toujours de trouver un vestiaire adéquat pour le début de la prochaine saison.

« Ce n’est pas facile à régler, admet M. Coutu. Il y a maintenant deux options qui s’offrent à nous. Premièrement, on parle d'une extension du bâtiment. Lors de la séance du conseil du 27 avril, nous avons discuté d’une réforme de l’ordre de 10 M$ pour le centre (récréatif) Édouard-Rivet. On ne le cachera pas, il a besoin d’une mise à jour. »

Cette réfection serait presque complète. La piscine, les douches, le système au fréon, les vestiaires, bref, une vraie cure de rajeunissement.

« L’autre option que nous avons, c’est d’emprunter de façon temporaire une salle au sous-sol, à côté du salon de quilles. Elle serait assez grande pour accueillir une équipe junior AAA », pense le maire, précisant qu’il s’agit probablement de la meilleure alternative à l’heure actuelle.

À cet effet, une séance extraordinaire du conseil d’administration aura lieu dans les prochaines semaines.

Un retour dans le passé?

L’arrivée possible d’une équipe junior AAA à Montréal-Est fait grandement sourire le maire. Mordu de hockey, M. Coutu serait bien heureux d’assister au retour d’une équipe de haut calibre.

« Il y a déjà eu du junior tiers-2 à l’époque des Rangers de Montréal-Est. Ce serait donc la première fois en près d’une vingtaine d’années qu’on pourrait assister à du jeu aussi relevé, dit-il. Je suis allé voir des matchs la saison dernière et c’est du très bon calibre. Il n’y a pas beaucoup de différence avec le junior majeur. »

L’entente avec le Traffic de Joliette, qui pourrait changer son vocable et ainsi prendre celui des Rangers, serait d’un minimum de trois saisons. « Il faudra par la suite réévaluer la rentabilité de l’équipe et l’engouement des citoyens face au junior AAA. »

Pour déterminer si une formation peut prospérer financièrement dans le circuit junior AAA, le vice-président trésorier, Paul Pilon, a confié au journal qu’elle nécessite des revenus pouvant aller jusqu'à 200 000 $ par saison. Certains diront que le secret passe par la qualité du spectacle offert, mais en bout de ligne, il n’y a aucune garantie.

À Joliette, malgré des prestations plus qu’enviables, le Traffic n’attirait plus les foules. M. Coutu espère que la donne changera après le transfert. « Sur l’île de Montréal, il y a beaucoup plus de monde. Les gens à Joliette n’ont peut-être pas la même culture qu’ici. Ce sera beaucoup plus facile de remplir les estrades », estime-t-il.

La venue de cette équipe constituerait un apport financier supplémentaire pour la Ville. La troupe junior procurerait de 189 à 231 heures additionnelles de location de glace, donc des revenus à la hausse.

De la place pour tout le monde

Lors d'une entrevue téléphonique, M. Coutu a tenu à se faire rassurant envers les parents de joueurs qui se questionnent sur le temps de glace réservé à leurs enfants.

« Je veux que tout le monde soit content. Ce n’est pas vrai que nous allons empêcher les jeunes de jouer au profit du junior AAA. Il n’y a pas lieu de s’inquiéter », affirme-t-il.

« J’espère aussi que les joueurs du junior AAA deviendront des idoles pour nos jeunes. Juste à y penser, j’en ai des frissons. Ça va faire du bien à la Ville. »